異文化の森へ

Le Rouge et le Noir を読み始める

2015-08-19
Le Rouge et le Noir を読み始める。この本は高校生の頃読んだ。結構面白いと思った。古本屋で買った文庫本だが、字が小さくてとうてい今の自分では読むことはできまい。高校生の頃は活字の小さい本でも平気で読んでいった。それから20代の頃、英語で読んだことがある。やはり面白いと思った。それで、この年になって、フランス語で読むことに挑戦したいと思う。うまく読み終えることができれば『赤と黒』を三度読んだことになる。冒頭は次のような文章で始まる。小説の冒頭は極めて大切である。スタンダールはまず、この地の情景の描写からはじめている。
La petite ville de Verrières peut passer pour l’une des plus jolies de la Franche-Comté. Ses maisons blanches avec leurs toits pointus de tuiles rouges s’étendent sur la pente d’une colline, dont des touffes de vigoureux châtaigniers marquent les moindres sinuosités.
Audiobook でも発売されていると思うので、もしも見つけたら購入してみたい。しかし、YouTubeで立派な動画と音声が入手できるので、わざわざAudobookで購入する必要はないか。
なお、YouTubeで動画があるようだ。それを下に貼り付けておく。(Le Rouge et le Noir : téléfilm français de Jean-Daniel Verhaeghe, sorti en 1997, adapté du roman du même nom de Stendhal.)

また、この物語にはモデルとなった事件があるようだ。それをWilipedia(フランス語版)から貼っておく。
L’affaire Berthet (1827) représente la première source d’inspiration de Stendhal pour la trame de son roman4. Ce fait divers le concernait d’autant plus qu’il se déroulait à Brangues, petit village de sa région : l’Isère. Jugée aux assises de l’Isère, elle se rapportait à l’exécution d’Antoine Berthet, fils de petits artisans, qu’un curé remarqua très tôt pour son intelligence et qu’il fit entrer au séminaire. De santé fragile, Berthet dut quitter le séminaire et ses conditions de vie trop dures pour trouver un emploi. Il devint le précepteur des enfants de la famille Michoud, puis très rapidement, l’amant de Madame Michoud, qu’il dut quitter très vite. Après un nouveau séjour dans un séminaire plus réputé que le précédent (celui de Grenoble), Berthet trouve une nouvelle place de précepteur, dans une famille noble cette fois : les Cordon, où il séduit la fille de son employeur, qui le chasse sans attendre. Très amer de n’avoir pas trouvé de débouché à sa grande intelligence, Berthet décide de se venger. Il entre dans l’église de son village au moment où le vieux curé dit la messe, et il tire un coup de pistolet sur son ancienne maîtresse, Madame Michoud. Son procès a lieu en décembre 1827, et il est exécuté le 23 février 1828. Il avait vingt-cinq ans.
L’affaire Lafargue s’est passée en 1829. M. Lafargue, un ébéniste, un ouvrier, a loué une paire de pistolets et puis, après avoir tiré deux coups de pistolet sur sa maîtresse Thérèse Loncan, l’a décapitée comme elle vivait encore. Il est jugé par les assises des Hautes-Pyrénées en mars 1829. Stendhal lui-même a parlé de cette affaire dans les Promenades dans Rome : « Si l’on tue dans le peuple maintenant, c’est par amour, comme Othello. Voir l’admirable défense de M. Lafargue, ouvrier ébéniste.

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